Le bonheur, simple mode managériale ?
Abstract
Driven by the liberated company movement, happiness at work has become a hot topic. To put an end to the malaise generated by the traditional model Command and control, the proponents of the liberated company propose to empower the employees. Given the plurality of professional identities, we can question this idealization of intrapreneurship. Faced with the risk of psychologization of work suggesting that the person is both cause and solution of the problem, this article aims to better identify the conditions for work organization favorable to the happiness of the workers, at least to their well-being.
Sous l’impulsion du mouvement de l’entreprise libérée, le bonheur au travail est devenu un sujet à la mode. Pour en finir avec le mal-être généré par le traditionnel modèle Command and control, les tenants de l’entreprise libérée proposent de responsabiliser les salariés. Compte tenu de la pluralité des identités professionnelles, on peut s’interroger sur cette idéalisation de l’intrapreneuriat. Face au risque de psychologisation du travail laissant croire que la personne est à la fois cause et solution du problème, cet article vise à mieux cerner les conditions d’organisation du travail favorables au bonheur des travailleurs, du moins à leur bien-être.