Une jeunesse en insécurité
Abstract
Tout le monde s’accorde à dire, à Mayotte, que l’insécurité (civile) est essentiellement le fait d’une fraction de la jeunesse. On oublie trop souvent de dire que cette même jeunesse est aussi en insécurité (sociale), et que l’une ne va pas sans l’autre. Si la lutte contre la délinquance passe par une subtile combinaison de mesures éducatives et de mesures répressives, la question sociale est essentielle. La sécurité d’une population se mesure aussi et surtout aux conditions de son intégration.